Vient de sortir ma recension du livre 68 et après, les héritages égarés de Benjamin Stora(édité chez Stock) dans le numéro 7 de la revue Mémoires en jeu(page 143 à 145). Le dossier traité dans ce numéro est La mémoire se fond elle dans le paysage?
Un extrait de la recension:
"Faisant écho aux autres égo-histoires écrites par l’historien, ce livre est passionnant pour tous ceux qui s’intéressent à l’histoire de la « génération 68 », terme critiqué par l’historien qui pointe la diversité des identités politiques et des parcours. Il revêt finalement un caractère optimiste en montrant que le véritable héritage de 1968 ne doit pas être dévalorisé par les turpitudes des
« soixante-huitards » depuis les années 1980 (avec la vague néo-libérale). Subsiste l’espérance qui ne peut disparaître en une autre société plus juste, plus solidaire et plus humaine – même si les cadres de la pensée de gauche doivent être réinventés. L'ouvrage cherche à à transmettre aux nouvelles générations cet héritage, cette culture du mouvement ouvrier qui repose sur l’internationalisme, l’égalité, une volonté de changer globalement la société en se détachant de ses intérêts, le partage et le refus des égoïsmes à une époque de montée des nationalismes et des populismes."