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27 octobre 2015 2 27 /10 /octobre /2015 21:25

Participation au colloque les 19, 20 et 21 novembre 2015 organisé par l'Institut de recherches sur le Maghreb contemporain (CNRS) à Tunis le Maghreb dans les relations internationales: diplomatie et crises. Mon intervention portera sur les réfugiés libyens en Tunisie: un enjeu majeur des dynamiques migratoires dans le Maghreb.

Cet événement a le soutien de l'université Paris I Sorbonne, de l'université de Nantes, des Archives nationales de Tunisie, de l'université des sciences humaines et sociales de Tunis, de l'université de Tizi Ouzou, du CRASC d'Oran

 

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7 octobre 2015 3 07 /10 /octobre /2015 20:14

Participation au colloque du CAREP (Arab center for research and policy studies, section tunisienne du Doha Institute for graduate studies du Qatar) à Yasmine Hammamet à l'Hotel Laico en Tunisie les 8, 9 et 10 octobre 2015 sur le politique en terre d'islam.

Ma communication portera sur « La mémoire du djihâd en Tunisie et en Algérie : une islamisation du combat nationaliste pour l’indépendance ou une modernisation de la notion de guerre sainte ? »

 

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1 juin 2015 1 01 /06 /juin /2015 15:25

Les Editions De Boccard vont prochainement publier les actes du colloque sur le funéraire organisé par la Maison d'Archéologie et d'ethnologie René Ginouvès de l'université Paris X. Les directeurs de la publication sont Frédérique Valentin et Grégory Delaplace. Ce colloque avait eu lieu en juin 2014. Ma contribution porte sur "le devenir des restes des mujâhidîn de 1962 à nos jours."

Voici les références exactes:

« le devenir des restes des mujâhidîn de 1962 à nos jours » ; le funéraire : Mémoires, protocoles, monuments (sous la direction de Grégory Delaplace, Frédérique Valentin), Paris, De Boccard, colloque de la Maison d’archéologie et d’ethnologie René Ginouvès de l’université Paris X Nanterre, 11, à paraitre en 2015, p.137-147.

 

Voici le résumé de l'article:

Quête symbolique non exempte de contingences matérielles pour les familles algériennes en deuil en 1962, enjeu de luttes politiques entre le pouvoir et les opposants, le devenir des restes des mujâhidîn est une question centrale pour la légitimation du pouvoir en Algérie fondée sur le sang des martyrs et des anciens combattants. Il s’agit de voir comment l’archéologie funéraire a sa place pour proposer une périodisation des reconstructions de l’histoire de la guerre d’indépendance après 1962 en lien avec les permanences et les ruptures des cadres idéologiques, politiques et sociaux de l’Algérie contemporaine. Les sources littéraires, l’étude des mémoriaux, des cimetières et des charniers découverts après 1962 confrontés aux archives apportent les matériaux pour réaliser cette étude.

 

Voici le lien de la vidéo de ma conférence lors de ce colloque:

https://vimeo.com/102529542

 

 

 

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Published by emmanuel alcaraz
26 janvier 2015 1 26 /01 /janvier /2015 20:24

Vient de sortir aux éditions Karthala le livre la guerre d'Algérie revisitée, Nouveaux historiens, nouveaux regards dirigée par Aissa Kadri, professeur émérite à l'université Paris VIII, Moula Bouaziz, historien dont les recherches portent sur les questions de violences politiques et de crise en wilaya 3 et Tramor Quemeneur, ATER à l'université Paris VIII dont les recherches portent sur les désobeissances et les oppositions à la guerre d'Algérie. J'ai apporté ma contribution à cette publication collective avec un article sur le mythe Boumediene dans les lieux de mémoire de la guerre d'indépendance algérienne.

 

la-guerre-dalgerie-revisitee-nouvelles-generations-nouveaux

 

 

 

 

On peut consulter sur le site des éditions Karthala la présentation de l'ouvrage:

http://www.karthala.com/hommes-et-societes-histoire-et-geographie/2909-la-guerre-dalgerie-revisitee-nouvelles-generations-nouveaux-regards-9782811112950.html

 

Soixante ans après « la Toussaint rouge » (1er novembre 1954), date du début de l’insurrection algérienne, l’historiographie connaît un renouvellement des questionnements. Cette dynamique de recherche est globalement portée par une jeune génération d’universitaires et de chercheurs qui, sans se démarquer totalement de la génération précédente, la renouvelle en grande partie. Celle de l’après-guerre d’Algérie avait posé les cadres généraux de l’histoire de la période et d’une certaine manière « dégrossi » l’histoire de ces années de feu, à travers de grandes « fresques » qui balisaient toute la période, mais plus rarement à travers des travaux ponctuels focalisés sur les principaux acteurs (biographies, portraits et engagements contextualisés).

Ces travaux apportent de nouveaux éclairages sur la compréhension de la guerre. Les approches explorent davantage les racines et les dimensions internationales du conflit. Sont ainsi abordés le rôle de la Hongrie, de l’Italie, d’Israël et de la Croix Rouge. Le caractère nouveau de ces recherches se retrouve également dans l’attention portée aux opinions publiques, à la communication et au rôle de l’imprimé (éditeurs et éditions), aux idéologies, aux représentations et aux pratiques des acteurs de la confrontation (théories et théoriciens de la guerre anti-subversive, combattants et opposants à la guerre), aux rapports hommes/ femmes dans les luttes (militantes et porteuses de valises).

Certaines études descendent jusqu’à la région, à la ville, au village sous forme de monographies, apportant un regard plus localisé et territorialisé sur le conflit (l’action politique en milieu rural, les Aurès, la Kabylie avec la Wilaya III, la manifestation du 14 juillet 1953 à Paris...). La dimension mémorielle est également revisitée non seulement dans une perspective intergénérationnelle, dans ce qu’elle traduit comme recompositions identitaires, mais aussi dans ce qu’elle laisse à voir comme imposition idéologique.

Aïssa Kadri est professeur émérite des universités. Moula Bouaziz est historien, politologue, chercheur, ses recherches portent sur les questions de violences politiques et de crise en Wilaya 3 pendant la guerre de libération nationale. Tramor Quemeneur est ATER à l’Université de Paris 8, ses recherches portent sur les désobéissances et les oppositions à la guerre d’Algérie. 

 

 

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7 décembre 2014 7 07 /12 /décembre /2014 11:08

Dans les années 1970, Georges-Henri Rivière, le fondateur du Musée national des Arts et des traditions populaires surnommé le « magicien des vitrines » accepte d’intervenir en Algérie en tant que conseiller de l’ICOM et de l’UNESCO pour aider à la création d’un Musée national du mujâhid en Algérie dans la prison Barberousse/Serkadji, où ont été enfermés les plus célèbres nationalistes algériens et où ont été exécutés pendant la guerre d’Algérie des militants du FLN condamnés à mort. Il s’agit d’étudier le caractère exceptionnel de cette expérience dans un régime réputé autoritaire tout en montrant les raisons de son échec et de son oubli. La culture de guerre, le mythe d’une indépendance perdue et retrouvée par les armes, qui marque la mémoire de la guerre d’indépendance algérienne est-elle responsable de l’abandon de cette première tentative de sauvegarde, d’organisation et de présentation au public du patrimoine de la guerre d’indépendance algérienne ? Qu’y avait-il finalement de dérangeant pour l’armée algérienne dans cette expérience? Pourquoi ce projet de création d’un musée dans un lieu de souffrance associé dans la mémoire aux luttes anti-coloniales refait-il sa réapparition aujourd’hui ?

 

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19 novembre 2014 3 19 /11 /novembre /2014 21:49

9788840017723

 

Publication de ma contribution en italien (17 pages) sur "Le rappresentazioni dell’antichità romana nella narrazione nazionale algerina" dans l'ouvrage collectif publié par les éditions unicopli de Milan (17 pages) dirigé par Jacopo Bassi et Gianluca Cane: Sulle spalle degli antichi Eredità classica e costruzione delle identità nazionali nel Novecento (288 pages)

 

Voici le quatrième de couverture:


L’antichità classica, grazie all’immaginario creato da storici, letterati e artisti, nel corso dei secoli ha acquisito i caratteri propri del topos del trionfo della virtù e del paradigma del valore politico.
L’antichità è divenuta appannaggio degli “ingegneri della nazione” – storici e politici – che nell’età classica hanno cercato, e spesso creato ex novo, gli antenati nobili della Nazione: alle grandi figure storiche dell’età antica sono state attribuite patenti di nazionalità e caratteri identitari anacronistici. Lo studio dell’età antica è così divenuto un terreno di confronto per i dibattiti ideologici e politici dell’età moderna e contemporanea. Roma e la Grecia classica sono state idealizzate e sono divenute, di volta in volta, esempi positivi o negativi per gli Stati moderni. Quali ragioni hanno reso l’età antica– e il mondo classico in particolare – un modello per la contemporaneità?
Dieci saggi su casi di studio poco noti in Italia e nove percorsi storiografici elaborati da tre specialisti guidano il lettore nell’avvicinamento al tema della rielaborazione del classico in età contemporanea.


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13 mars 2014 4 13 /03 /mars /2014 15:59

Dans le cadre du colloque sur le funéraire organisé par la Maison Archéologie et Ethnologie Rene Ginouvès, je donnerai une communication de 30 minutes sur le sort des restes des mujâhidîn après la guerre d'indépendance algérienne. Ce colloque doit avoir lieu les 18, 19 et 20 juin 2014 à l'université Paris Ouest Nanterre. Le programme complet sera mis en ligne prochainement. Une trentaine d'interventions est prévue.

 

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14 octobre 2013 1 14 /10 /octobre /2013 21:11

Ma communication à ce colloque organisé les 1O et 11 octobre 2013 par l'Institut historique du temps présent, le CERMOM de l'INALCO, le Centre d'histoire judiciaire de l'Université de Lille II et le Réseau de Recherche interdisciplinaire "Colonisations et décolonisations" portait sur :

 

" l'Etat algérien sous Boumediene : une forme sui generis?"

 

En voici le résumé:

 

L’objet de cette communication privilégiant une approche pluri-disciplinaire est d’analyser comment l’Etat algérien s’est construit sous la présidence de Boumediene(1965-1978). Il s’agit de voir que le pouvoir algérien a effectué des emprunts à  des formes traditionnelles associées à  l’idéologie arabo-musulmane tout en faisant preuve d’un volontarisme modernisateur. Il a cherché à s’émanciper des héritages coloniaux en se positionnant sur la scène internationale comme un champion du non alignement, de la lutte anti-impérialiste et du soutien aux mouvements de libération nationale en profitant du prestige de la lutte pour l’indépendance du peuple algérien.  Les trois révolutions promues par ce régime, la révolution agraire, industrielle et culturelle sont analysées. Pour autant, le legs colonial demeure encore important dans les institutions de ce régime, ne serait-ce par les pratiques autoritaires, en dépit de la volonté de sortir du tête à tête avec la France. Néanmoins, il s’agit également de montrer que d’autres influences se font jour, celle de l’Egypte ou celle des pays de l’Est. Les sources juridiques peu traitées jusqu’à maintenant le montrent. C’est un des apports méthodologiques visés par cette communication : montrer que le droit en tant que science sociale est un vecteur utile pour la connaissance de l’historicité des sociétés tout en soumettant à la critique ces sources juridiques qui reflètent davantage le point de vue des dominants que celui des dominés. Le droit est une source parmi d’autres qui permet  d’étudier la nouvelle classe militaro-civile qui prend le pouvoir sous Boumediene dans le cadre d’un capitalisme d’Etat rentier et qui s’impose comme une nouvelle bourgeoisie dominante. Elle construit sa légitimité en instrumentalisant à son profit la rente symbolique de la mémoire de la lutte menée par le peuple algérien contre son ancien colonisateur.

 

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15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 20:09

J'ai participé au colloque des doctorants et des post doctorants de l'Ecole doctorale de l'université Paris XIII Erasme les 11 et 12 avril 2013. Le titre de mon intervention était La mémoire des guerres tchétchènes au miroir de la mémoire de la guerre d'indépendance algérienne.

En se situant à la suite des travaux de Pierre Nora, de Georges Nivat, de Henry Rousso et de Benjamin Stora, l’objet de cette communication est de comparer les mémoires de ces conflits sur le terrain algérien et sur le terrain russe en partant des représentations du bas de la société mais aussi des lieux de mémoire topographiques et symboliques(musée, mémoriaux, lieux de bataille comme la ville de Grozny, lieux de souffrance) aussi bien en Russie, en Tchétchénie et en Algérie. Il s’agit de mettre à jour les formes de légitimation du pouvoir dans ces deux pays. De même que la guerre d’indépendance algérienne est une rente symbolique pour le pouvoir algérien, les guerres en Tchétchénie ont contribué à façonner « un mythe Vladimir Poutine »qui renoue avec l’image d’un pouvoir fort et tout puissant en Russie. Toute la question est de rechercher les lieux de mémoire pertinents en Russie et en Tchétchénie pour effectuer cette comparaison. Les mémoriaux sont encore rares et sont dédiés aux victimes du terrorisme contrairement aux monuments aux « martyrs »présents dans tous les villages et les villes algériennes. La prison de Tchernokosovo à Naoursk au Nord du territoire tchétchène est un lieu de souffrance majeur des guerres en Tchétchénie où s’est déployée une violence sans limite n’épargnant pas les vieillards, les femmes et les enfants. Elle peut être comparée avec la prison Barberousse/Serkadji à Alger, lieu de détention le plus connu des détenus membres du FLN et d’exécution des condamnés à mort. Il faut mentionner également le centre de détention de Cervienaja et également les prisons situées en territoire russe. La ville-martyr de Grozny est un lieu de mémoire avec ses 10 camps de filtration installés dans des casernes improvisés. En matière d’espace urbain, elle peut être comparée avec la Casbah d’Alger. Parmi les lieux de bataille, il faut mentionner les montagnes du Sud de la Tchétchénie dont les gorges d’Argoun et de Vedeno qui sont un épicentre de la dissidence comparable aux Aurès en Algérie.

 

 

Bibliographie

Abderrahmane Bouchene, Jean-Pierre Peyroulou, Ouanassa Siari Tengour, Sylvie Thénault (sous la direction de ), Histoire de l’Algérie coloniale, Paris, La Découverte/Barzakh, 2012

Raphaëlle Branche, La torture et l’armée pendant la guerre d’Algérie, Paris, Gallimard, 2001 

Omar Carlier, La nation et le djihâd. Histoire sociale des radicalismes algériens, Paris, Presses de Science Po, 1995

Georges Nivat(sous la direction de), les sites de la mémoire russe, Paris, Fayard, 1997.

Pierre Nora(sous la direction de), les lieux de mémoire(3 tomes), Paris, Gallimard, 1997

Pierre Nora, Présent, nation, mémoire, Paris, Gallimard, 2011

Amandine Regamey, Silvia Serrano, Tchétchénie : une affaire intérieure, Russes et Tchétchènes dans l’étau de la guerre, Paris, Autrement-CERI, 2005

Henry Rousso, le syndrome de Vichy, Paris, Le Seuil, 1987

Benjamin Stora, la gangrène et l’oubli, Paris, La Découverte, 1991.

Mairbek Vatchagaev, l’aigle et le loup : la Tchétchénie dans la guerre du Caucase du

XIX ème siècle à nos jours,  Aude Merlin, Buchet, 2008

 

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Published by emmanuel alcaraz
15 juillet 2013 1 15 /07 /juillet /2013 20:00

Est sorti en février 2013 Autour des morts de guerre(sous la direction de Raphaelle Branche, de Nadine Picaudou, de Pierre Vermeren) aux Publications de la Sorbonne. Dans cet ouvrage collectif, se trouve ma contribution sur la mise en scène de la mémoire nationale de la guerre d'indépendance algérienne au maqam al chahîd à Alger(p.21-45)

 

 

 

couv Morts de guerre pour site

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Profil

  • emmanuel alcaraz
  • Agrégé d'histoire et de géographie, docteur en histoire, je suis chercheur associé à Mesopolhis(Sciences Po Aix, UMR 7064) et à l'IRMC(Institut de recherches sur le Maghreb contemporain-Ministère des Affaires étrangères).
  • Agrégé d'histoire et de géographie, docteur en histoire, je suis chercheur associé à Mesopolhis(Sciences Po Aix, UMR 7064) et à l'IRMC(Institut de recherches sur le Maghreb contemporain-Ministère des Affaires étrangères).

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